Plus de 350 milliards de livres ont été dépensés par les gouvernements successifs depuis 1990 soit pour réhabiliter ou pour construire des hôpitaux relevant du secteur public. Toutefois, la confiance des Libanais dans la qualité des services et des soins médicaux de ces établissements ne s’est pas améliorée. Le ministre de la Santé, Ali Hassan Khalil, a déclaré avoir relevé le plafond des dépenses des hôpitaux gouvernementaux et a enjoint à la partie médicale d’accepter sans discrimination tous les cas de patients urgents, se disant prêt à verser les coûts supplémentaires.
Croissance
Entre 1,5% et 2,25%
Les prévisions portant sur le taux de croissance économique pour l’année en cours vont bon train. Dans son dernier rapport sur le Liban, la Banque mondiale a avancé un taux près de 1,5% en 2013, soulignant qu’une part de 1,3% de cette
croissance est due aux dépenses publiques et gouvernementales, à savoir la hausse des salaires du secteur public et celle du support public aux réfugiés. Seulement 0,2% de cette croissance est dû aux dépenses privées. Quant au gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, il a prévu une croissance de 2,25 % sur base d’une stabilité de la structure des taux d’intérêt et de la valeur de change de la livre face au billet vert. Il a rappelé que les taux d’intérêt des prêts logement et autres sont tributaires des taux d’intérêt des bons du Trésor.
Commerce de détail
Recul de l’activité de 15,05%
L’index du commerce de détail de l’Association des commerçants de Beyrouth et de Fransabank a montré que l’activité du commerce de détail a enregistré une baisse sensible de 15,05% au cours du 3e trimestre de 2013 par rapport à la même période un an auparavant. L’activité de ce secteur a déjà connu au 3e trimestre de 2012 un recul de 7,5% sur un an.